Fondée au lendemain de la première guerre mondiale, dans une phase extrêmement difficile pour l'économie et la société italiennes, SACMI s'est d'abord concentrée sur la réparation mécanique de « locomotives, batteuses, machines agricoles et vinicoles », en étendant son activité, dans les années 20, à d'autres travaux de charpenterie et arrivant à produire, déjà au milieu des années 1930, les premières machines sous sa propre marque (une machine automatique pour nettoyer et trier les oranges).

Dans le nouveau siège SACMI de Viale De Amicis, les machines ont été mises en service début janvier 1949. Entre 1949 et 1951, le premier prototype équipé d'une presse pour bouchons couronne a été produit, tandis que dans le secteur de la céramique, en plus de l'amélioration continue de la presse, d'autres machines pour le contrôle complet du cycle de production ont été produites, comme les broyeurs à tambour, les premiers émailleurs, les bandes ébarbeuses et les moules. Une disposition plus rationnelle et l'ajout d'autres équipements ont permis à SACMI d'accroître les compétences déjà acquises dans le développement des presses à céramique, en commençant à appliquer les premiers concepts qui auraient conduit, dans quelques années, à leur automatisation complète. 

Déjà dans les années 50, les deux grands axes de développement de SACMI commençaient à se dessiner clairement, à côté des districts industriels italiens naissants de la céramique et de l'emballage. 

1989 a été une année clé pour SACMI : à la fin d'une décennie d'expansion continue sur les marchés nationaux et étrangers, la Coopérative a ouvert son propre Centre de Recherches à Imola avec des laboratoires physiques et chimiques, des laboratoires technologiques pour l'emballage, des départements expérimentaux pour tester les prototypes et une usine pilote spécifique pour la céramique. Au cours des années 1990, les laboratoires du Centre ont été le théâtre de la création du prototype du CCM (continuous compression moulding : moulage par compression continue), une technologie extrêmement innovante dans le domaine du moulage de capsules plastiques que SACMI aurait utilisé comme modèle dans le monde entier.  Entre la fin des années 1990 et le début des années 2000, la création de nouvelles sociétés (SACMI Labelling, Filling) et la consolidation définitive de la technologie CCM ont marqué l'entrée complète du Groupe dans le secteur des Boissons. Avec l'acquisition de Sama, Laeis et Riedhammer, SACMI s'est développée également dans le secteur Sanitaire et est entrée dans celui des Réfractaires et de la Vaisselle.

Grâce à son vaste savoir-faire en matière de machines et d'installations, SACMI avait déjà développé le premier concept de superviseur de ligne dans les années 80. Pour cette raison, l'entreprise était particulièrement prête à saisir et relancer les nouvelles opportunités de l’Industrie 4.0. En développant, d'une part, le SACMI H.E.R.E. (Human Expertise for Reactive Engineering), la plate-forme conçue pour mettre en œuvre des services et des solutions de surveillance, de maintenance et de diagnostic prédictif. D'autre part, en mettant en place une transformation culturelle et organisationnelle qui a vu, entre autres, la mise en place d'un nouveau modèle de gouvernance, la mise en place d'une nouvelle Direction du Service Client, un investissement décisif en Ressources Humaines qui implique également la création de nouvelles installations de recherche, comme le SACMI Innovation Lab. Au cours des dernières années, les acquisitions stratégiques se sont poursuivies, de Defranceschi (protagoniste italien historique des technologies pour la cave à vin) à Eurofilter (systèmes de filtration et de purification). Numéro un dans le monde pour les fournitures de l'industrie céramique, SACMI a récemment lancé Deep Digital sur le marché, la nouvelle frontière de la décoration céramique numérique, qui rejoint les nouveaux systèmes de gestion 4.0 des flux de production et de stockage.